[Fanfic] D'étranges visiteurs

Bon, ma première idée... Ca promet d'être assez particulier puisqu'il s'agira de mettre les personnages de la série dans une situation des plus étranges, mais je n'en dirais pas plus, ça gâcherait la surprise. Sachez seulement qu'à l'origine, cela doit se passer à Konoha et environs, mais que Phili No Kuni pourrait s'y retrouver impliqué.

Pour l'instant, il n'y a rien à voir, mais ça viendra. Ouvrez l'oeil ! Ca se passera dans ce topic...

(Et voilà le premier chapitre de l'histoire... Bonne lecture !)

Prologue

Dans une vallée inhabitée, loin au nord de la frontière du Pays du Riz...

Il fait nuit, et dans le firmament sombre la lune fait luire, à travers une fine couche de nuages gris, son croissant mystérieux. Le seul bruit que l'on entend est celui du souffle léger du vent charriant des odeurs de pluie, ainsi que le frôlement furtif de quelque bête dans les fourrets. Le chant apaisant des insectes fait un bruit de fond permanent et toujours en changement.
Soudain retentit une violente détonation et un flash de lumière éblouissante éclaire brièvement le paysage nocturne d'un éclat blanc, ainsi que le ferait un éclair. Le cochon sauvage qui fouinait dans les hautes herbes à la recherche de nourriture lève subitement la tête, ses naseaux humant l'air, ses petits yeux plissés de méfiance. Le murmure des insectes s'est tu. Même le vent s'est arrêté.
La nature semble retenir son souffle, en attente.
Puis le cochon rompt le silence en poussant un grognement effrayé et détale à toute allure, alerté par une odeur des plus inhabituelles, avant de disparaître dans l'ombre d'une forêt proche. Ses cris de détresse résonnent lugubrement sous les arbres, s'éteignant progressivement au fur et à mesure qu'il s'éloigne de la source de sa frayeur, puis disparaissent complètement.
Dans la plaine, au centre d'un cercle fumant et aplati d'herbes calcinées, une étrange et massive créature sphérique toute de métal est apparue, ses pattes anguleuses enfoncées telles des griffes dans la terre noircie par l'onde de chaleur, si brûlante en fait que quelques pierres se sont vitrifiées sous le ventre arrondi. Le reflet de la lune dessine comme un sourire sur sa coque lisse et sans défaut.
Tout à coup la curieuse bête pousse comme un soupir qui n'en finit pas, et elle semble s'affaisser sur elle-même, alors que les plaques d'acier qui constituaient ses flancs coulissent les unes sur les autres avec un léger froissement.... Tant et si bien qu'on finit par distinguer ce qui constitue les entrailles de cette drôle de bestiole: un jeune homme blond aux vêtements bien coupés à la couleur bleu roi installé dans un fauteuil capitonné de cuir brillant, faisant face à un panneau recouvert d'un diagramme complexe et d'un bon nombres de boutons et de manettes. Haletant bruyamment, ce jeune homme se redresse malgré les frissons inextinguibles qui l'agitent et qui manquent de le faire basculer quand il met le pied sur la terre ferme. Mais son autre pied se prend dans le rebord de la machine et il tombe à plat ventre sur le sol, avec un cri inarticulé mêlant surprise et souffrance.
Secoué de tremblements et respirant fortement entre ses dents serrées, il reste de longs instants à terre, le visage crispé, baigné de sueur et les yeux fermés, une main appuyée contre son épaule droite qui est maculée d'une belle quantité de sang. Finalement, il semble reprendre ses moyens, et il se relève lentement, laborieusement, sa silhouette et ses traits se découpant dans un rayon de lune qui parvient à percer au travers des nuages.
Ses cheveux blonds, attachés en catogan, dévoilent un visage juvénile où brillent deux yeux bleus emplis de douleur et de chagrin, mais aussi de rancune et de détermination. Son visage rassemble des origines asiatiques, mais aussi un peu exotiques, et sa grande taille rajoute à son apparence de métis.
Il lève légèrement la tête et lance un regard panoramique autour de lui, examinant lentement les lieux. Puis, son visage se lève vers le ciel, et il aspire l'air à grandes bouffées, ses traits s'adoucissant sous l'effet de l'extase.

"Cet air, comme il est pur et bon. C'est agréable..." murmure-t-il d'une voix blanche avant d'esquisser un petit sourire qui le fait paraître plus jeune et espiègle. Sourire vite remplacé par une expression de profonde tristesse. "Si seulement j'avais pu connaître cette époque dans d'autres circonstances... Si seulement."

Le jeune homme poussa un profond soupir mélancolique, puis relâcha prudemment son épaule. Le retour de la douleur lui arracha une grimace. Un peu au-dessous du niveau de l'épaule, à travers le tissu brûlé et dans la chair, était visible un gros trou déchiqueté et sanglant, où perçaient de petites esquilles d'os. Il se remit à trembler, son visage blême crispé sous un gros effort de volonté destiné à repousser l'inconscience qui le guettait derrière la douleur atroce et la perte de sang. Avec un gémissement, il retourna en titubant vers son vaisseau ouvert, tendit un bras sous le fauteuil et en retira un tube vert, dont il fit sauter le bouchon d'une traction du pouce. Il porta le tube à sa bouche et prit entre ses lèvres deux des cachets blancs qui en tombèrent. Le goût amer le fit grimacer d'autant plus, mais il les mâcha et les avala au plus vite en refoulant son dégoût.
Immédiatement après cette absorbtion, la douleur reflua et le supplice prit fin, et le jeune homme blond exhala un soupir de soulagement tandis que son visage se relâchait enfin.
Il se baissa pour récupérer le bouchon dont il se servit pour refermer le tube, qu'il glissa dans la poche de sa veste. Déjà, la plaie hideuse à son torse commençait à se refermer, et il eut un sourire en s'en apercevant. De nouveau, il se pencha et retira de sous le siège noir un sac de toile épaisse.
Sous le regard neutre de l'astre lunaire, il enfila autour de son corps une lourde cape brune qui dissimulait aussi bien ses traits que ses vêtements inhabituels, qui, il le savait, risquaient d'attirer bien trop d'attention indésirable s'il voyageait à découvert avec.
Le second objet qu'il prit dans le sac était un objet métallique à la structure étrangère dans cette période de l'Histoire, plus précisément un Uzi, qu'il dissimula sous sa cape en l'accrochant à sa ceinture de pantalon. Et enfin, le dernier objet était une sorte de plaquette à l'écran de cristal liquide où s'affichait une carte détaillée avec la date actuelle et sa position.
Après l'avoir longuement consultée, il la cacha à son tour et se mit en route, abandonnant derrière lui son étrange machine encore ouverte.
Je n'en aurai plus besoin, désormais, fut la dernière pensée qu'il lui accorda avant que l'ombre de la forêt ne l'avale, tandis que tombaient les premières gouttes d'une pluie qui promettait d'être longue.
Bientôt, les insectes se remirent à chanter.

(Je sais, pour l'instant il n'y a pas vraiment beaucoup de ressemblances avec Naruto, mais ce n'est que le début, et vous comprendrez au fur et à mesure que l'action se déroulera. Et puis c'est très romancé, mais pour moi, un écrit sans descriptions, c'est comme une friandise sans sucre: ça passe, mais difficilement.
N'hésitez pas à me livrer vos commentaires et impressions !

La suite bientôt.)

Oo waou!
C'est super bien écrit! Vraiment, j'adore ton style!

Trop bien fait du décrit trop bien les moindres petites fractions de mouvement ( enfin .... ) continu je lirai le plus possible.

Ce que j'ai fait n'a rien à voir, tu écrit bien mieux que moi! Vas-y continue!

Merci, merci, c'est trop d'honneur. J'ai passé deux heures à écrire pour obtenir ce texte.

Mais ne t'inquiètes pas, Koruguane, on a tous un style, suffit d'y travailler un peu, moi j'aime bien lire ta fic, elle est amusante et l'action est réellement celle d'un manga

A oui en meme temps deux heures... sa fait du temps aussi ... tu poste le suivant

Ouais c'est bien fait BRAVO !!!

je vient de lire se que tu a écrit c'est très bien continue

Chapitre 1

Aux portes de Konoha

Les trois Shinobis de garde ce jour-là discutaient paisiblement entre eux, tout en gardant un oeil vigilant sur la route de terre qui serpentait vers l'intérieur de la forêt. Au-dessus d'eux, le ciel était d'un gris de plomb, annonciateur d'une pluie à venir. La luminosité crépusculaire teintait le paysage forestier d'une aura de mystère, rendant la visibilité moins nette, ce qui forçait les trois sentinelles, du haut de leur tour de muraille, à être d'autant plus attentifs à leur tâche. Pourtant, ils ne s'attendaient pas à ce qu'il se passa grand-chose. Aucune rumeur de danger n'était parvenu jusqu'à eux depuis une bonne semaine, ce qui était une exception, au vu des évènements récents qui leur avaient apporté un nombre tragique de perte. Qui pourrait jamais oublier la mort héroïque de leur précédent Hokage dans son combat contre Orochimaru, le Sannin damné, et les ombres terrifiantes de trois serpents titanesques en train de ravager leur cité ? Ainsi que, plus récemment encore, le départ du dernier des Uchiha qui avait failli coûter lui aussi son lot de morts inutiles ? C'était, comme qui dirait, le calme avant la tempête. Et ils en avaient traversé des tempêtes... Mais combien encore pourraient-ils en encaisser ?

"- Pas de mission pour nos Gennins, ces temps-ci ?" interrogea Uraha, le plus jeune des ninjas de garde, tandis que son regard d'aigle scrutait l'horizon. "C'était quoi déjà, la dernière en date ?"

"- Tu as oublié ?" fit le second, en fronçant les sourcils. Il n'était pas surpris. Il était de notoriété publique que le jeune Uraha soit depuis toujours sujet aux trous de mémoire "C'était au pays de l'oiseau, une mission assignée à trois Genins. Je sais plus exactement quel était leur but, mais y avait le gosse au Kyubii parmi eux, en plus du génie Hyuga, et ils sont rentrés hier soir. Leur mission a été un succès."

Uraha se frotta la nuque avec un sourire gêné, tandis que son regard allait vers son aîné. "Ah oui, c'est vrai." Puis il se remit à scruter la route.

Le troisième d'entre eux commenta, après un grognement dubitatif: "Je me demande si tu vas pas oublier ton nom, un jour, Uraha Kurozima."

Vexé, le jeune shinobi détourna à nouveau son regard de la route pour fixer son compagnon. Il détestait véritablement qu'on se moque de lui à cause de son manque de mémoire. De nombreuses réponses défilèrent dans sa tête, mais aucune ne lui semblait appropriée. Finalement, il se contenta de grommeler: "Espèce de crétin prétentieux, si tu crois que je vais te lais..."

"Arrêtez !" coupa vivement le second ninja en plissant des yeux vers la forêt, d'un ton qui attira immédiatement l'attention des deux autres en leur faisant oublier toute velléité de dispute." Quelqu'un vient !"

En deux mouvements, ils le rejoignirent contre la palissade de bois et observèrent à leur tour au bout du chemin. Et, en effet, ils purent apercevoir un groupe de trois silhouettes dans le lointain qui venait, à n'en pas douter, en direction des portes.

"Une chose est sûre, ils ne sont pas de chez nous." fit remarquer Uraha à voix basse, l'air très sérieux. Son excellente vision n'était plus un secret parmi les ninjas de Konoha." En vérité, j'ai jamais vu de gens comme eux nulle part, vous devriez voir leurs vêtements. Mais ils n'ont pas l'air hostiles..."

"Il va falloir nous en assurer. Et si nous allions à leur rencontre ?" suggéra le troisième, dont les yeux reflétaient la méfiance.

Et ils y allèrent. Prêts à parer à toute éventualité.

Uraha, tandis qu'ils s'approchaient à vive allure, sentit une vague de malaise s'emparer de lui. Son coeur se mit à battre plus vite, et de la sueur inonda son front, alors qu'il observait ces trois personnages à l'allure inhabituelle. Un détail... Un simple détail, qu'il n'arrivait d'ailleurs pas à saisir dans la vision de ce groupe, lui tordait le ventre d'angoisse.

Quoi ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui cloche chez ces mecs-là ?

Il se prit à maudire ses trous de mémoire, car le Jounin savait qu'il l'avait déjà vu quelque part... Ce détail, ce minuscule détail... qui le terrifiait... et qu'il était incapable de saisir.

Les Shinobis ralentirent l'allure, puis s'arrêtèrent totalement en face des trois arrivants, et Uraha sut, en examinant brièvement l'expression des deux autres Jounins, qu'eux-mêmes étaient surpris par l'accoutrement hors normes de ces étrangers. Mais ni l'un ni l'autre ne semblaient ressentir la même impression que leur jeune coéquipier. Pas d'angoisse, juste la méfiance et la surprise qui brillaient dans leurs yeux. Comme eux, il se mit en garde, et interrogea les deux hommes et la femme qui se tenaient devant eux, tous aussi méfiants:

"Qui êtes-vous ? déclinez votre identité !" Sa propre voix lui déplut. L'angoisse lui asséchait la bouche, et rendait ses paroles sèches et chevrotantes, désagréables à entendre.

Merde ! On dirait un vieillard sénile avec une voix pareille !

Tous les trois étaient vêtus de costumes deux-pièces épais et gris faits d'un tissu lisse aux reflets métallisés, ainsi que de lourdes bottes aux semelles de métal. Ils s'interrogèrent brièvement du regard avant de reporter leur attention sur ceux qui leur faisaient face.
La femme, une adolescente frêle trop vite grandie avec de courts cheveux d'un rouge agressif et pourvues de lunettes noires, parla la première. Uraha l'observa attentivement. Son visage fin était clos et froid, pourvu d'une beauté attirante... mais un tic incontrôlable soulevait par intermittence les recoins de sa bouche, comme si elle devait se retenir de rire - ou de grimacer - à chaque instant. Sur son front, une cicatrice de brûlure représentant un signe étrange - un globe fracturé en deux - était visible. Elle posa un regard dépourvu d'émotions sur Uraha, et cette fois un vrai rictus se dessina sur sa bouche, tandis qu'elle se présentait.

"Mon nom est Satoko Wakizaki." dit-elle d'une voix flûtée pourtant si chargée de mépris qu'Uraha eut l'impression que cette simple présentation recelait une insulte grave à son encontre. Malgré le froid mordant qui le saisit au coeur, il garda le contrôle de ses émotions qui lui dictaient de réagir et resta concentré sur sa volonté de retrouver ce détail obsédant. Mais ce n'était pas d'elle que lui venait son malaise, il s'en aperçut vite.

L'un des hommes qui l'accompagnait se présenta en second, et Uraha l'observa à son tour. Musculeux et de grande taille, c'était un adulte à la peau sombre, pourvu d'une longue chevelure composées de mèches noires et de mêches blanches et d'un bouc. Un bandeau noir cachait ses yeux, et le symbole du globe fracturé se répétait dessus, cousu en fils rouges. Les bras croisés, un fourreau de tissu du même gris que ces vêtements dissimulant l'une de ses mains, il dit simplement, d'une voix profonde et grave:

"Igate 'Gunname' Tsugaru."

Ca ne vient pas non plus de lui, j'ai l'impression. pensa Uraha en tournant avec appréhension son regard sur le dernier des étrangers. Il eut un frisson désagréable en constatant que celui-ci le regardait fixement de ses yeux bleus-verts en amande à la lueur démente, avec un sourire carnassier particulièrement effrayant. Putain ! Il sourit comme un fauve affamé qui vient de trouver une proie facile... Il l'observa de haut en bas, ce grand jeune homme au corps svelte et à l'épaisse tignasse rousse, qui ne quittait pas son sourire... Et... ses yeux... Cernés de noir. Ses yeux de fou à lier. J'ai déjà vu ces yeux-là quelque part, j'en suis sûr, cette fois... Mais où ?

Uraha se rendit compte que son front dégoulinait littéralement de sueur, et l'autre s'en était bien rendu compte aussi, car son sourire s'était agrandi, et une lueur d'amusement sardonique avait pris place dans son regard, tandis qu'il le fixait avec insistance. Le Jounin sentait son malaise grandir d'instant en instant devant une telle manifestation d'intérêt.
Il déglutit et demanda de cette voix qu'il allait vraiment finir par haïr:

"Et.. et toi ?"

L'autre eut un petit ricanement, puis annonça sans cesser un instant de sourire ni détourner son regard:

"Moi, c'est Kryô."

Puis il ricana à nouveau, dévoilant cette fois totalement ses dents qui, Uraha le remarqua avec un regain d'horreur, avaient été minutieusement taillées en pointes. Uraha était maintenant trop fasciné par l'aura maléfique que dégageait le dénommé Kryô pour réagir. Il ne pouvait plus détourner le regard, et l'autre se lécha lentement la lèvre supérieure en le regardant toujours, en souriant toujours d'un plaisir malsain. Tableau de cauchemar.

Ce fut un des autres Jounins, le provocateur, qui vint à son secours. S'avançant d'un pas, il bouscula Uraha qui sortit de sa transe, puis demanda froidement:

"Et le but de votre venue, c'est ...?"

La fille, qui avait retrouvé son visage froid secoué de tics, répondit avec un vague sourire en coin, en minaudant de sa voix fluette:

"Et bien, mon mignon... Nous devons de toute urgence entretenir votre ... votre Kage actuel de quelque chose de très grave, de vraiment très grave qui pourrait concerner un mauvais, un vilain, un sale petit chien de traître en possession d'informations qui pourraient, si n'importe qui venait à s'en emparer, aboutir à une grande, à une terrible, à une sanglante, à une abominable guerre entre les divers villages ninjas ! Et personne n'est prêt à subir un tel désastre, n'est-ce pas ?"

A la mention de "guerre", Kryô eut un nouveau ricanement plein de joie sauvage en consentant enfin à quitter Uraha des yeux pour regarder fixement un point fictif dans l'air, avec un air halluciné. Un filet de salive se mit à couler sur sa lèvre inférieure.

Stupéfait par cette tirade, le Shinobi observait la fille avec des yeux ronds, n'osant croire qu'on venait de l'appeler "mignon", sous le regard blasé du dernier Jounin qui, lui, prit enfin une décision.

"Uraha... Vas immédiatement voir Tsunade-sama et informes-la de ce qui vient d'être dit. Je crois que l'heure est grave."

Trop heureux d'avoir l'occasion de fuir la présence bien trop dérangeante de Kryô, le jeune Jounin ne se le fit pas répéter deux fois. Il se détourna avec soulagement et fila à toute allure sous les portes de Konoha, vers le palais du Hokage...

moi aussi je vien de lire et c'est cool.

Tu écris vraiment bien ... au fait c'est pour quand la suite de ton super fan fic

Chapitre 2

Les marais maudits

Ryaaku eut un rictus de dégoût lorsque son pied s’enfonça avec un bruit de succion humide dans une profonde flaque de vase.

« Tsss… J’en ai franchement marre de ce marais. Ca pue ici, et en plus on y voit pas à deux mètres ! » Il se retourna d’un bloc vers la fille qui marchait sans mal à son côté, ses pieds touchant à peine le sol liquide et accidenté du lieu hostile et nauséabond. « Evidemment, toi tu t’en moques, t’as pas à t’enliser dans cette bouillasse pleine de sangsues ! C’est répugnant ! » Comme elle se mit à sourire, son ton monta. « Bordel, te fous pas de ma gueule en plus !! »

Sans cesser de sourire, la jeune fille secoua vaguement la tête, d’un air apitoyé, nullement inquiétée par l’attitude colérique de son coéquipier. « Ryaaku, décidément, tu ne changes pas. Me permets-tu de te rappeler que tu disais toi même que cette technique du Chakra – celle qui permet de marcher sur l’eau – était… quoi, déjà ? Obsolète, c’est bien ça ? Qu’à notre époque on pouvait aisément s’en passer, que les technologies modernes ne nous forçaient plus à affronter des éléments tels que celui-ci, et patati et patata… »

Ryaaku, le visage blême de colère contenue, ouvrit la bouche pour se défendre, mais elle ne lui en laissa pas le temps, enchaînant immédiatement sur une autre phrase, tout en écrasant négligemment un moustique qui s’était posé sur son bras.

« Mais, bien sûr, tu n’avais pas prévu, avec le grain qui te sert de cerveau, que notre ‘technologie moderne’ serait immédiatement enrayée par l’humidité quasiment tropicale de ce marais alors que c’était d’un prévisible enfantin étant donné où, ou plutôt quand nous sommes. Tu aurais dû étudier plus attentivement l’Histoire, mon pauvre ami. Je suis d’ailleurs surprise que tu aies pu réussir l’examen de pionnier temporel avec un tel manque de prévoyance alors que c’est une capacité primordiale recherchée chez les candidats… »

Sous le regard intelligent et imperturbable de la jeune fille et sous la mitraille de ses arguments implacables, Ryaaku sentit sa colère retomber complètement, vite remplacée par une intense lassitude.

« Normal, j’ai triché aux examens… » marmonna-t-il dans sa barbe.

« Quoi ? »

« Non, rien. »

Il laissa son regard se balader dans les nuées de brume, puis consulta le petit appareil fixé à son poignet. Ce moment d’inadvertance suffit pour qu’il pose son pied sur une branche pourrie et qu’il bascule avec de grandes éclaboussures dans une flaque d’eau tiède et bourbeuse, déséquilibré. « MEEERDE !! » jura-t-il en se redressant, de nouveau en colère, ses cheveux dégoulinants de boue, tandis que la fille se mettait à rire. « Bon sang ! C’est pas drôle du tout ! Et puisque t’es si maligne, tu peux me dire pourquoi on se retrouve à patauger dans cet endroit ignoble… A PLUS DE CENT KILOMETRES DE KONOHA QUI ETAIT QUAND MÊME NOTRE DESTINATION AU DEPART !? »

Tout en hurlant, le visage rouge de fureur, il s’était redressé et se tenait maintenant en face de la fille, les poings serrés. Celle-ci s’était légèrement reculée, une moue désapprobatrice sur les lèvres. Ses yeux plissés indiquaient qu’elle n’était pas impressionnée, mais qu’elle commençait elle aussi à ressentir un brin de colère. D’une voix maîtrisée, elle répliqua sèchement :

« Ca va, oui ? Tu crois que t’es le seul que ça fait chier ? Je n’y suis pour rien si le réglage a foiré, ok ? T’en prends pas à moi, j’y suis vraiment pour rien ! Ca m’emmerde autant que toi que les choses démarrent aussi mal, mais c’est pas en te mettant bêtement en colère que l’on va avancer plus vite, espèce de crétin ! T’auras qu’à engueuler le technicien qui s’en est occupé quand on reviendra de notre mission qui, je te le rappelle, est d’importance prioritaire ! Si on y survit, du moins… » termina-t-elle en murmurant presque. En effet, le rappel des risques et des enjeux de leur mission souffla un vent glacial sur leur colère, et Ryaaku laissa échapper un soupir, honteux de son éclat. Pendant quelques secondes, un silence de mort régna dans le marais.

« Je…Je suis désolé, Sarlène. Cette histoire me met sous pression.»

Sarlène eut un sourire, cette fois chaleureux, et répondit simplement : « Je sais, ne t’inquiètes pas. C’est pareil pour moi. »

En signe de réconciliation, elle passa un bras sous les aisselles de son solide compagnon de mission pour lui faire bénéficier de sa stabilité. Reconnaissant et confus de l’être, car elle mesurait deux bonnes têtes de moins que lui et paraissait frêle à côté de sa propre carrure, faite de plsu de graisse que de muscles, Ryaaku ne protesta néanmoins pas et accueillit l’aide dignement, tout en sachant que la jeune fille serait bien plus vite fatiguée à force de le soutenir. Ils se remirent en marche à travers la brume, silencieux, concentrant leurs efforts sur leur avancée.

Ils marchaient depuis quelques minutes lorsque, à travers l’atmosphère saturée de vapeur d’eau, retentit une note suraiguë. Immédiatement en alerte, Ryaaku et Sarlène se séparèrent, les yeux explorant avec vigilance la brume environnante, sur leurs gardes.

« On dirait qu’Akira a fait une rencontre hostile. » remarqua la jeune fille dans un souffle précipité qui trahissait un début de fatigue. Immobiles et silencieux, ils guettaient le moindre bruit. Au bout d’une trentaine de secondes, commençant à croire à une fausse alerte, ils s’apprêtaient à reprendre leur marche, quand la note sifflante se fit à nouveau entendre, beaucoup plus proche, suivi d’un cri strident d’animal blessé et furieux qui résonnait bizarrement dans le marais.

« C’est sérieux cette fois… » fit Ryaaku, avant de se taire en entendant le sifflement aigu qui se prolongeait en venant vers eux, semblable au mugissement d’un vent rageur entre les branches d’un arbre dépourvu de feuillage. Un jeune adulte vêtu d’un ample manteau blanc déboula de la brume à une allure formidable, quasiment surnaturelle, et Tempête du Démon, son katana dont la lame perforée était à l’origine du sifflement assourdissant, entre les mains. L’arme modifiée était couverte de sang.

« Akira, qu’est-ce que… ? »

« Pas l’temps ! Faut courir ! » dit laconiquement celui-ci en les dépassant pour obliquer dans la brume.
Merde ! Il nous abandonne, ce con ! jura intérieurement Ryaaku qui s’apprêtait à donner de la voix, mais Sarlène fut plus rapide. Apparemment, elle s’était fait la même remarque.

« Akira ! AKIIRAA !! » hurla-t-elle sur un ton trahissant son affolement dans la direction d’où leur parvenait encore le cri du katana décroissant dans la brume. « REVIENS !! RYAAKU NE PEUT PAS COURIR COMME NOUS, IL A… ! »

Un grondement caverneux et terrible dans leur dos interrompit net Sarlène, qui sentit sa nuque se hérisser sous l’effet d’une peur viscérale, issue d’un âge primitif où les humains n’étaient que les proies sans défenses de bêtes sauvages. Elle le savait parfaitement, mais le ressentir, c’était autre chose. Elle entendit le juron de Ryaaku, et, comme au ralenti, commença à se retourner. Sarlène posa alors ses yeux sur un cauchemar, et crut défaillir. Face à elle et à Ryaaku se dressait un reptile gigantesque, hideuse caricature de dragon, à la gueule barrée d’une balafre sanglante, qui, dressé sur ses pattes arrières, les dominait tous deux du haut de ses six mètres. Son unique œil, jaune et intelligent, brillaient de colère et de faim, et allait de l’un à l’autre des humains qui le fixaient, fascinés et terrifiés à la fois. Le monstre dévoilait par intermittence ses longs crocs grossiers jaunis par l’usure. Mais comme il hésitait, Ryaaku reprit ses esprits avec une expiration sèche.

<<suite>>

« Sarlène, cours ! Je m’occupe de le retenir ! » cria-t-il en commençant à composer des signes. Mais encore une fois, sa coéquipière fut plus rapide que lui.

« Non ! TU cours ! » entendit-il, avant de sentir un choc sur son épaule, et, surpris, de s’étaler de tout son long dans la boue vaseuse, dont il avala une bonne partie. En effet, Sarlène, ayant bondit puis prit appui d’un pied sur l’épaule de Ryaaku, fit rapidement deux signes en l’air – Serpent, Singe – et, quand elle fut à hauteur du poitrail du monstre, envoya en avant ses mains cernées d’une aura bleue, en annonçant d’une voix forte :

« Technique du Rire Absurde ! »

Ses paumes frappèrent avec un choc sourd la cage thoracique de l’immense reptile, dont l’œil, aussi incroyable que cela puisse paraître, traduisait une lueur d’intérêt moqueur. Sarlène retomba sur ses pieds… et sur le dos de Ryaaku, dont le visage jaillit hors de la vase pour cracher avec un hoquet un flot de boue. Bien qu’il parut en avoir diablement envie, il n’eut pas le temps d’injurier Sarlène, qui lui saisit la main, le releva sans ménagement et commença à l’entraîner derrière elle en courant un Ryaaku dégoulinant plus que jamais.
Derrière eux, le reptile amorça un pas pour les suivre… c’est alors qu’il sentit une démangeaison formidable monter de sa poitrine jusqu’à sa gorge. Il ouvrit grand la bouche, et se mit à lâcher un rire horrible, inexorable, une suite de cris rauques qui passaient en sifflant entre ses longs crocs. Son cou le chatouillait à mourir ! Toujours secoué par l’hilarité, et, soit dit en passant, furieux de l’être, il s’élança à la suite des deux humains, malgré les larmes de rire qui commençaient à l’aveugler et son souffle court.
Devant lui, Sarlène était secouée en tous sens dans sa course par son ami hurlant de panique après avoir découvert une sangsue de belle taille en train de pendre du bout de son nez. Pour un peu il courrait plus vite qu’elle, si seulement il arrêtait de zigzaguer n’importe comment, en l’emportant à gauche et à droite dans sa panique.

« Ryaaku ! Bordel ! RYAAKU !! Reprends-toi ! Ca ne va pas te tuer ! » rugissait-elle, en tentant de le raisonner, excédée qu’il puisse se comporter comme un enfant alors que l’hilarité d’un crocodile bipède géant affamé les poursuivait de peu. Mais, nom d’un chien, où est Akira ? Il devrait être en train de nous aider !
En sentant ses pieds quitter le sol sous un autre accès de panique de Ryaaku, Sarlène sentit la colère achever de l’envahir. Merde ! Ce serait trop stupide de mourir ici !

« RYAAKU !! VAS-TU TE CALMER, OUI !?! TU VEUX VRAIMENT NOUS FAIRE TUER !! »

Furieuse, elle concentra son Chakra dans son poing libre et l’envoya de toute la force de sa colère dans la tempe de son compagnon. Interrompu au milieu d’une plainte paniquée, celui-ci fut arraché un court instant de la vase sous la brutalité de l’impact, et retomba, sonné, sur l’épaule de Sarlène qui continua à courir sous son poids, galvanisée par une détermination rageuse et par la vue d’un éclat de lumière solaire au travers de la brume, quelque part devant elle. Sa peau suait et la démangeait, ses jambes, peu habituées à fournir un tel effort, menaçaient de céder sous elle, son souffle la brûlait, cet imbécile de Ryaaku pesait bien son poids et risquait à tout moment de la casser en deux, mais elle continuait, malgré le rire de plus en plus haineux et dément du reptilien sur son dos, elle continuait vers la lumière… La lumière !
Elle jaillit hors de la brume, pour rouler sur le sol herbeux et incroyablement chaud, éblouie par le soleil, et pantelante, vidée, le corps inerte de Ryaaku à ses côtés. Un rugissement terrible de frustration retentit derrière le mur vaporeux du marais, mais elle n’y prêta pas attention, trop fatiguée même pour se demander pourquoi le monstre ne les prenait pas, maintenant qu’ils étaient les plus vulnérables, pourquoi il ne sortit pas du brouillard. Ses yeux reprirent peu à peu l’habitude de l’éclatante lumière, et c’est à ce moment-là qu’un reflet métallique à côté de son visage attira son regard. Elle mit quelques temps à réaliser ce qu’il y avait sous ses yeux. Elle se redressa, étonnée, en reconnaissant la lame perforée de la Tempête du Démon, et en en suivant le fil des yeux, elle aperçut…

« Akira ! »

Le corps du jeune homme était étalé dans l’herbe sur le ventre, les yeux clos, et sa fidèle arme lui avait échappé des mains. Le ventre crispé d’angoisse, elle se leva, juste le temps de faire quelques pas, et se laissa retomber à genoux à son côté. Sarlène posa deux doigts sur sa gorge, à la recherche de son pouls, et fut gagnée par le soulagement en découvrant qu’il n’était qu’inconscient.

« Bon sang, Akira, que s’est-il passé ? » soupira-t-elle, tout en commençant à préparer une technique de soin.

« C’est donc Akira, le nom de cet idiot ? » fit une voix goguenarde dans son dos. Surprise, elle se retourna et leva le regard vers l’homme qui venait d’apparaître, encore humide de brume, et qui se tenait au-dessus du corps également inerte de Ryaaku avec un dédain grandiose et une nonchalance trompeuse. De grande taille, pourvu d’une musculature impressionnante, il avait le crâne rasé, et des lunettes reposaient sur son nez. Il eut un rictus face à la mine ébahie de la jeune fille. Il continua, après un grognement :

« J'ai vu que vous avez eu un voyage plutôt mouvementé… »

« Mais… Mais qui êtes-vous ? Comment… Comment… ? » interrogea Sarlène, essoufflée et inquiète.

« Qui je suis ? » interrompit l’homme, en plissant les yeux, tout trace d’amabilité ayant disparut en un instant de son visage pour être remplacée par une froideur intimidante. « Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question. Qui êtes-vous et que foutez-vous sur le territoire de Phili No Kuni ?! »

Interloquée, Sarlène prit le temps de déglutir et d’expirer lentement, avant de répondre, d’une voix plus claire, plus assurée et pourvue de plus de tact, ce qui représentait un exploit au vue de sa fatigue et de son appréhension.

« Phili No Kuni ? Il y aurait un village ninja, ici ? » D’abord des monstres dans un marais qui n’aurait du être qu’une simple étendue de boue saline… Maintenant un village caché ici alors que ce ne devait être qu’une immense forêt… Tout ça, ça n’a jamais été mentionné dans l’Histoire ! Mais que se passe-t-il ? D’où sortent tous ces imprévus ? Bon sang, quelque chose a du foirer à un niveau bien plus grave que ce que j'imaginais...

« Bien entendu ! Vous n’allez quand même pas essayer de me faire avaler que vous n’étiez pas au courant ? Personne, je dis bien personne ! Personne de sensé ne se serait aventurer à travers ce marais dit impénétrable à cause de sa réputation de malédiction, et surtout pas par hasard ! Ce qui signifie que soit vous êtes timbrés et vous avez survécu par miracle, soit vous êtes des ennemis ! N’importe qui d’autre, messagers, missionnaires, ou aspirants ninjas auraient envoyé un message réclamant un guide… autrement dit moi ! pour traverser ce marais ! Cela fait déjà un bon moment que je vous suis, et je sais de quoi vous êtes capables, vous, surtout ! Les autres ne m’ont pas autant surpris ! »

« Un bon moment que vous nous… ? Hé, mais attendez… ! » s’indigna Sarlène. « Vous auriez tout de même pu nous venir en aide quand ce fichu monstre nous a attaqués ! »

Le ninja, car c’en était un, comme l’indiquait son bandeau, eut un sourire inquiétant.

« Non, je n’aurai pas pu. » fit-il d’un ton mielleux. « Ils sont des gardiens plus efficaces et bien plus dissuasifs que n’importe quel Shinobi, et le marais leur appartient de plein droit. » Il s’interrompit en entendant un geignement à ses pieds et baissa son regard glacial vers Ryaaku qui revenait à lui. Avec un grognement, il le renvoya au pays des rêves d’un seul coup de pied au visage. « Ryaaku ! » cria Sarlène, alarmée, mais un regard appuyé de l’autre la dissuada de faire quoi que ce soit. Celui-ci composa quelques signes, et, portant sa main resserrée autour de ses lèvres, souffla une poudre translucide au visage de Ryaaku en murmurant : « Konsui No Jutsu. Comme je vous disais… » fit-il en ramenant son attention sur Sarlène. « …les bêtes sont chez elle dans le marais, et guider quelqu’un en le défendant demande paiement, puisque cela fait parti de mes missions les plus prisées et que je considère ces monstres presque comme des frères, que je respecte et qui me respectent. Et puis j’aime bien voir les intrus se démener contre eux. » Avec un nouveau rictus intimidant, il toisa Sarlène, qui sentait son échine se hérisser. « Vous avez de la chance d’être en vie. Et la politique plus ou moins pacifiste de Phili veut que les intrus qui survivent aux marais soient trop fatigués pour constituer trop vite des menaces périlleuses, et le Suukage-sama tient à parler personnellement à ce genre de personnes. C’est à lui qu’il vous faudra rendre des comptes.»

L’homme promena son regard sur les deux corps évanouis, avant de regarder à nouveau Sarlène.

« Vous ne risquez donc rien tant que vous vous tenez à carreau. Vous êtes le leader, je me trompe ? » interrogea-t-il d’un ton impersonnel.

« Non… Non. » répondit-elle avec une note de désespoir dans la voix. « Akira est officiellement notre leader, mais il n’en fait qu’à sa tête. Il déteste commander et être commandé, et se cantonne par choix au rôle d’éclaireur. La charge de mener m’est donc retombée fortuitement dessus. »

« Je vois. » grogna-t-il, sur quoi il se pencha et empoigna Ryaaku par le col de sa veste encore gluante de vase, fit quelques pas en direction de Sarlène qui, médusée, n’osa pas faire un geste, et fit de même avec Akira de son autre main. « Vous, prenez l’arme, et suivez moi. Je vous emmène vous expliquer auprès du Suukage Fox-sama.»

Sans un mot, Sarlène obtempéra et se mit à suivre l’intimidant ninja en direction d’une immense forêt, le katana en main, tout en jetant des regards inquiets aux corps inertes de ses compagnons de mission…

ben c'est vraiment bien écrit, c'est très prenant, mais..Quand est ce que tu reviens pour jouer aussi? ^^

Euh... Déjà faut que je retrouve le fil, j'ai un peu perdu de vue les avancées des uns et des autres.

Bon, je m'y met.